

La virtualisation totale ou partielle du marin est d’un intérêt limité.
Totalement virtuelle (cas de Virtual Regatta), une course à la voile perd son intérêt principal qui est l’aventure technique et humaine. Aucun aléa, en dehors de ceux déjà paramétrés par le concepteur du jeu, ne peuvent se produire.
Partiellement virtuelle, cas de Drone Regatta, la course à la voile cumule les inconvénients du monde réel (aléas techniques, coûts) et du monde virtuel (immersion limitée, pas d'aventure humaine 'en direct').
Cependant, la virtualisation du marin peut faire sens pour la marine marchande, à l'image du projet de cargo autonome de Rolls Royce, ou le transport de voyageurs, par exemple sur des fleuves à l’image du Seabubble à Genève, Paris ou Zurich(photo ci-contre) .
Aujourd'hui, 15% du travail dans le secteur du transport est déjà effectué avec l'aide de l'intelligence artificielle et ceci va aller en s'accroissant dans les années à venir, sur terre, comme sur mer. Le marin virtuel n'est donc pas une utopie, mais le coureur au large a encore de beaux jours devant lui pour repousser les limites et tester les nouvelles technologies, à l'image des pilotes d'essai en aéronautique.
